mercredi 1 mai 2019

Au menu : le Grau-du-Roi


Cela faisait bien un mois que j’étais à Nîmes et je n’avais toujours pas de voiture. Cela ne me gênait pas, j’avais toujours une personne pour me proposer d’aller à la mer, à la rivière ou ailleurs pour visiter

C’est pourquoi, un dimanche Mon ami Osvaldo me proposa d’aller diner au Grau-du-Roi

Personnellement, je ne connaissais pas cette ville. Donc, je répondis : « D’accord. » Et, ce dimanche –là, ce fut : vacances en village de pêcheurs mais en période estivale. 
Je précise en période estivale car hormis juillet et août, c’est un village où y vivent, à l’année, des gens qui sont du village. D’ailleurs, ce n’est plus un village de pêcheurs mais une petite ville où il y a encore des pêcheurs. 

Pour cette visite, osvaldo avait pris un autre chemin qu’il appela « par Générac ». 
C’est une route étroite qui évite la voie encombrée par les touristes et passe par les vignes et donc par Générac où on peut trouver plusieurs caves qui font de bons vins. Ensuite, il avait rejoint la route qui va des Saintes Maries de la Mer à la Grande Motte et, à un endroit à peine indiqué, avait tourné à gauche, entre les deux villes, pour aller au Grau-du-Roi. 
Il laissa la voiture sur un parking et c’est à pieds qu’il me fit visiter la ville. 

Je fais court, j’ai fait une vidéo de la visite même si tout n’est pas dessus.

Et je reviens à mon histoire.
Osvaldo m’emmena au port, sur la rive gauche du "Canal du Rhône à Sète" (Soit quai Colbert), juste quand les bateaux de pêche rentraient. Petite halte sur le pont pour voir l’agitation bateaux-restaurateurs ainsi que les commerçants qui commençaient à sortir leurs marchandises. Les touristes étaient déjà là… et nous aussi ! 

Ainsi, entre les différentes visites et autres haltes, midi arriva. 
Il était temps de s’assoir à un restaurant donnant sur le port, la mer et les touristes qui, à cette époque de l’année, sont partout.
Attention, je ne dis pas du mal des touristes. Occasionnellement, j’en fais partie et je comprends qu’ils amènent du « sang neuf », le « nerf de la guerre » : l’argent qui fait vivre !

Bref ! Au menu, une rouille ; je ne connaissais pas. Puis, un plat à base de poisson et un dessert. Ce fut simple mais toujours mieux que le steak-frites barbouillé de ketchup et mayonnaise à une table du restaurant d’à côté. (En plus, il avait rajouté du sel !) 

Voilà, ce fut ma première confrontation avec le Grau-du-Roi et, pas la meilleure. Heureusement, il y en eut d’autres, hors-saison, quand les gens vivent normalement leur vie et où je pus apprécier le charme d’un vrai village de pêcheurs, où je pus manger calmement du poisson du jour sans renifler l’odeur du restaurant d’à côté et où je pus faire une visite sans me faire heurter par des inconnu. 

C’est alors que j’aimais cette petite ville qui est, somme toute, très agréable. C’est pourquoi j’y retournai assez souvent. 

A suivre…

Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : AnselmeLutin, avidoxe, Ateliers d'écritureS, Dan et Dina, Dina de Dan,  Ecrire Pastel, Éric Valloni, gravillons, polarsensudalsace et VittorioDenim Bonne lecture et, partagez, faites-vous plaisir.

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