mercredi 28 mars 2018

Champions du monde... du Mundial


Cette année-là, il y avait le Mondial de Football et, des matches étaient donnés pour 17 heures. Le chef, grand amateur de foot nous proposa de quitter le bureau plus tôt pour aller voir les matches. Naturellement, personne ne refusa. 

Juste que, moi, le foot, ça ne m’a jamais intéressé. Mais, je n’allais quand même pas rester, seul, au bureau ! Je me serais fait mal voir par les collègues et par l’instigateur du cadeau. 

Donc, à 17 heures je rentrai chez moi. Arrivé au troisième étage, où j’avais une chambre, je donnai un coup de main à un autre résident pour descendre une glacière assez lourde et pour la mettre dans le coffre de sa voiture. Pour me remercier, il me proposa de passer le week-end avec eux (des personnes que je connaissais de vue) à « La Baume », sur les rives du Gardon. Je n’avais rien de spécial à faire et personne à prévenir ; j’acceptai. Je pris une serviette, un sac de couchage et nous partîmes à 7 dans une Simca 1100. 

Ne connaissant pas toutes les personnes du groupe, je demandai à une dame qui était là si elle pouvait m’abriter pour une nuit. J’avais remarqué qu’elle avait une tente 2 places et qu’elle était seule. Elle me permit (de « squatter » on dirait aujourd’hui) de partager le côté resté libre. 

Or, cette personne ne faisait pas partie du groupe. C’était une touriste belge qui était venue en vacances avec une amie. Je restai avec elle le temps qu’elle resta : trois mois. 

Le jour je travaillais. A 17 heures, je quittai le bureau et habitai à « La Baume ». Les baignades, les grillades, l’air pur, tout y était, même la soirée à jouer de la guitare, chanter autour d’un feu de camp, à rire, aussi, à vivre surtout. Le matin, je me levai à 6 heures, j’allai prendre ma douche et le petit-déjeuner à la résidence et de 8 à 17 heures, j’étais au bureau à attendre que 17 heures arrivent…  

C’était le « boulot-vacances » car à 17 heures, au lieu de regarder, assis devant la télé, des types courir derrière une balle je retournai m’aérer, au bord du Gardon, avec mes amis et ma logeuse. 

Elle n’était pas belle la vie ? 

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mercredi 21 mars 2018

Belle plante, mauvaise herbe


Résumé : j’ai vingt ans, j’habite à Nîmes, j’ai un travail et un ami vrai. Je suis riche. 

Dans le foyer de jeunes travailleurs, je m’étais fait d’autres amis. C’est normal, nous habitions ensemble, nous mangions ensemble ; forcément on se parlait. Et, le soir, après le repas, hormis quelques-uns, nous faisions la fête jusqu’à très tard. 

Ils «étaient de toutes origines, garçons et filles ; étudiants pour la plupart bien que certains travaillaient.
Il y avait aussi un groupe de futures stars qui, à l’époque, n’étaient que les jeunes footballeurs « espoir » de l’équipe de Nîmes. 

Or, il y avait une plante dans le hall d’entrée qui dépérissait. Le directeur se plaignait tous les jours et essayait d’y apporter des compléments avec de l’eau. Rien n’y faisait. Elle mourait lentement. Pourtant, il s’appliquait. 

Un soir, il faisait très chaud et j’étais sorti de ma chambre où la température dépassait les 40 degrés. Je m’étais mis à l’ombre des lampadaires afin d’éviter les moustiques et autres bêtes de nuit qui sont attirées par la lumière. Je m’étais assis sur un banc qui était dans un renfoncement entouré de plantes près du terrain de boules. Et, comme j’étais bien, je m’étais même endormi. 

Vers minuit, un bruit me réveilla. Je vis les footballeurs qui rentraient de l’entrainement. Et là, je compris la maladie de la plante bien aimée du directeur du foyer. Certains footballeurs, en passant devant la plante, à tour de rôle urinaient dans la plante. Elle en mourut.  

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jeudi 15 mars 2018

La mer à vingt ans.



Le travail, c’est bien, ça permet de manger et, si on sait se débrouiller, ça rend même intelligent. 
Mais, si ça s’appelle travail, c’est que ce n’est pas bon à forte dose. 

De toute façon, l’humain ne peut pas passer sa vie qu’à travailler ! 
Et là, nous étions en juillet. Les vacanciers passaient pour rejoindre les plages. Naturellement, ça donne des envies. Et, quand mon ami me dit : « Viens, c’est dimanche, on va à la mer. » Je profitai de sa voiture volontiers. 

Les préparatifs furent rapides : une baguette coupée en deux, à l’intérieur un peu de beurre et du jambon et voilà deux sandwiches. Sur le chemin, nous nous sommes arrêtés pour acheter quelques bouteilles d’eau que nous avons mises dans la glacière. Un vieux parasol, aux couleurs impressionnantes, était déjà dans la voiture. Et nous voilà partis vers la mer. 

Mon ami avait l’habitude d’aller antre La Grande Motte et Carnon où ses amies, des dames de son âge, l’attendaient, en face de l’hôtel Copacabana. 

Ce dimanche-là, pour la première fois, j’ai vu la mer. 

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mercredi 7 mars 2018

Un ami à vie



Je continue mon histoire…
Vers midi, mon chef me demande si je sais où habiter. Je réponds « non » et il m’amène à un endroit où il logeait les jeunes stagiaires quand ils venaient pour une semaine ou deux. 

Et me voici dans un foyer de jeunes travailleurs. 
J’ai une chambre personnelle, aménagée, dans un endroit où il y a un café-bar, une cafétéria, un terrain de boules, salle télé, activités diverses, etc. Je suis comme à l’hôtel, les draps sont changés et le ménage est fait. 
J’y suis bien et il y a d’autres jeunes, garçons et filles ; l’endroit rêvé pour faire des rencontres. 

Première rencontre : un vieux ! 

Je lui demande comment il avait fait pour se faire admettre dans un fjt puisque le règlement dit de « 18 à 25 ans » ! Il me répond, l’air sérieux, qu’il a eu un accident quand il était petit et c’est pour ça que maintenant il parait vieux ! 
Ma foi ! Je veux bien le croire… 
Mais, il me le dit dans un mauvais français, avec un accent italien et du midi à la fois. 

Ce fut mon premier ami. Mon grand frère, mon conseiller aussi et même ma conscience car, avec ses vingt ans de plus que moi, j’ai eu souvent recours à lui et à son expérience. 

Une amitié à vie qui commença sur une plaisanterie. Nous en avons ri maintes fois. 

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