En me baladant sur des blogs amis, je suis tombé sur une phrase de Yann Arthus Bertrand qui disait : «Chacun est responsable de la planète et doit la protéger à son échelle.» et je me suis rappelé une conversation :
- Tu vois, moi, pour la planète j'ai installé 2 panneaux solaires et je fais du compost avec mes déchets. Et toi ?
- J'ai pas de jardin.
- C'est pas une raison pour polluer. Tu commences déjà par faire le tri des verre-papier-plastique et tu verras tu te sentiras mieux.
- ça, je le fais depuis longtemps.
- Bien ! Maintenant, t'as plus qu'à faire circuler l'information. T'en discutes avec des gens ?
- Parfois, dans les salons, mais c'est rare.
- Ouais, tu attends qu'ils viennent à toi. Il faut aller chez eux, si tu veux qu'ils t'entendent, comme moi pour les assurances, faire du porte à porte.
- Oui, mais ça, je ne sais pas faire.
- Alors, tu fais rien !
- Ben si, j'écris des poésies.
- Des poésies ! Elle est bien bonne. Un coup d'épée dans l'eau, quoi.
- Je ne sais pas. Il parait qu'un livre acheté est lu par 5 personnes. Si j'en vends 10, j'ai touché 50 personnes, si j'en vends 100, j'en touche 500 personnes, etc.
Voilà cher Yann Arthus Bertrand, ma bataille à moi, elle se fait avec des mots écrits. C'est eux qui vont chez les gens. Et puisque la parole s'envole et l'écrit reste, je crois que l'avenir se fera aussi avec moi. (humblement)
Le dessin ci-dessus, "Bécassine et le canard," a été fait par mes deux nièces, Maria et Ornella, 6 ans et 3 ans, qui sont la relève pour demain. Et comme je les aime, je fais en sorte qu'elles trouvent une planète propre et qu'elles respecteront, j'en suis persuadé ; la grande sait déjà lire couramment.
