mercredi 25 avril 2018

Une nuit au Paradis


Pour aller à « la Baume », il fallait une voiture. Je n’en avais pas encore mais, l’ami que j’avais aidé et qui m’avait fait connaitre ce lieu paradisiaque, en avait une. De plus, il avait les mêmes horaires que moi. C’est pourquoi nous faisions les allers-retours ensemble. 

Notre campement était de l’autre côté de la rivière et je profitai aussi de son canot afin de traverser à sec, sauf le samedi où il le prenait seul puisque moi, je ne travaillais pas.
Entretemps, par besoin de liberté et d’autonomie, j’entrepris d’acheter une voiture et un grand canot gonflable, type canoé, pour avoir un peu plus d’indépendance. Plus tard, l’idée s'avéra bonne. 

Au paradis « La Baume », tout se passait à merveille. La cuisine était faite au réchaud à gaz, la vaisselle dans la rivière, près d’une des nombreuses sources claires mais glaciales et le bronzage était assuré un peu partout, selon l’humeur et l’envie de bouger.
Aux alentours, ça sentait bon le thym et la lavande et le bruit des cigales nous berçait. Même les voisins qui, dès qu’ils sont dans une voiture deviennent agressifs, étaient respectueux des autres. Le temps mécanisé s’oubliait agréablement au profit du temps rythmé par le soleil et la lune. Tout était bien. Le paradis, vous dis-je ! 

Or, un soir, un couple lança l’idée d’aller au cinéma. Il était question de « Star War, Episode IV – Un nouvel espoir de George Lucas » ou « Rencontres du 3ème type de Steven Spielberg ». 
Six personnes sur les dix « campeurs » prirent les deux canots pour traverser la rivière puis une des deux  voitures pour aller en ville. Les quatre « restants » gardaient le campement. 

Quelle belle soirée ce fut ! 
Le « Chamallow » au bout d’une tige de fougère qui grillait au feu de camp. La guitare et les chansons de scout à plusieurs voix et aux accords simples. Les histoires racontées par chacun sensées nous faire peur. La tisane « verveine » qui devait nous préparer à dormir. 
E puis, peu à peu, chaque groupe regagna sa tente et le silence se fit. Enfin, pas tous. Mon amie et moi, nous restâmes un moment à contempler les étoiles. 
Loin des villes, le ciel est vertigineux. On dirait que vous allez « tomber » vers lui ! Que de sensations merveilleuses. 

Le paradis, en définitive, c’est bien peu de choses ; une chanson, un ciel étoilé, de l’espace et le silence de la nature. 
Le silence, oui mais, celui qui a de petits bruits agréables, comme le chant de la rivière tranquille à quelques mètres de là ou celui des criquets cachés, qui vous assoupissent dans une atmosphère lascive des nuits d’été.
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jeudi 19 avril 2018

Un p'tit coin d'paradis


J’étais arrivé au paradis sans m’en rendre compte. Tous ceux qui étaient là y vivaient sans insouciance. 
C’était les vacances pour eux aussi et, les soucis, ils les avaient laissés en ville, dans leur ville car ils n’étaient pas, pour la plupart, des locaux. 

Ainsi, nous avions lié amitié avec le reste du groupe des belges, toujours prêts à faire la fête, avec les lorrains qui avaient planté leurs tentes à quelques pas des nôtres, des allemands qui s’étaient mis à l’intérieur d’un ilot boisé et des montpelliérains qui s’étaient placés près de l’escalier qui mène à la grotte de Saint-Vérédème. 

La grotte de Saint-Vérédème est un site actuellement classé, (pas à l’époque ou ignoré par tous) qui dépend de Sanilhac-Sagriès (30700) et qui se trouve à 3 kilomètres du village ; chemin à parcourir à pieds. Elle mesure 150 mètres de long, a 2 entrées, (c’est donc un tunnel) et a été occupée bien avant l’Hermite (640/720) par l’homme de Neandertal. 
Il ne reste de cette occupation chrétienne qu’une petite chapelle à la toiture en dalles et décorée (pour ce qui est encore visible) avec des étoiles bleu azur peintes au 12ème siècle sur une voute en berceau. (voir PS) 
C’était donc bien un coin de paradis puisqu’un simple Hermite devenu plus tard évêque d’Avignon avait daigné y habiter. 

Je me sentais à l’abri et en sécurité puisqu’un Saint veillait sur « La Baume » et… j’étais en vacances de 5 heures du soir à 6 heures du matin. 

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PS : Je vous mets le lien d’un blog qui a de belles photos et de bonnes explications sur ce lieu : http://venez-visiter.blogspot.fr/2014/07/la-baume-saint-veredeme.html
Mais, ce sont des photos actuelles (2014) et mon histoire date de quarante ans. La chapelle était en piteux état, les deux chemins pour y accéder, délaissés et utilisés que par quelque connaisseur. L’époque du tourisme venait de commencer ; je parle du tourisme moderne car, auparavant, ils avaient essayé de construire un hôtel (en ruine, lui aussi).

mercredi 11 avril 2018

Quarante ans après : 1 - Toulon


Je fais une petite impasse à mon récit, sur la jeunesse d’un provincial qui fut séduit par la Provence, pour vous dire où  nous pourrons nous rencontrer cette fin de semaine : au « Forum du Livre 2018 de Saint-Louis » en Sud Alsace. 
J’y serai le vendredi 13, le samedi 14 et le dimanche 15 avril. Je présenterai une pièce de théâtre « Boulot et Selfies », Ecrire des Nouvelles" et deux polars : « L’autre face est morte… Elle » et « Meilleurs Souvenirs de Belfort ».  

Il s’est passé quarante ans depuis ce bain de soleil mais tous ces paysages sont encore là, dans ma tête. Pendant que les vrais paysages changeaient, j’ai changé, moi aussi ; je me suis mis à les écrire.
Évidemment, d’abord je les ai regardés, je les ai bus des yeux, je les ai inspirés à m’étourdir de souvenirs. Et puis, petit à petit, je les ai écrits sur des feuilles jusqu’à apprendre à les raconter.
Daudet, Giono, Pagnol et d’autres les ont racontés déjà. D’accord ! Ils les ont racontés mieux que moi. Je sais ! Mais, j’ai le droit de les raconter moi aussi, à ma façon.
Et, je l’ai fait, avec la poésie pour commencer (plusieurs recueils) et dans une de mes pièces de théâtre. Ensuite, j’ai écrit des romans où mes souvenirs d’hier sont présents aujourd’hui. 

Ainsi, vous trouverez un peu de Toulon dans « L’Autre Face est morte… elle ! » 
C’est un polar et donc, pas de poésie mais, de l’action et des situations en milieu réel. Et, la ville de Toulon y figure en bonne place, comme dans mes souvenirs, de la plage du Mourillon au zoo du Mont Faron et du marché provençal du cours Lafayette à la promenade en mer. 
Comme dans mes souvenirs… sauf l’aventure qui vous y attend. Mais, est-elle inventée ou est-ce un fait divers romancé ? 

Venez me voir, on en discutera : Librairie Encrage. 

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mercredi 4 avril 2018

Le Grand Ballon (Alsace) ; balades et enquête


On fait une petite pause sur mon escapade de jeunesse dans le midi de la France et on revient en Alsace, dans la chaine montagneuse des Vosges (partie située en Alsace) et, plus précisément au Grand Ballon qui culmine à 1424 mètres d’altitude. 

En Alsace, on appelle « ballon » certaines hauteurs comme le Grand Ballon, le Petit Ballon ou le Ballon d’Alsace (1247 mètres) qui de par un déroulé historique de découpages du territoire, s’est retrouvé sur le Territoire de Belfort (Département 90). 

Le Grand Ballon offre de belles promenades et, tout est prévu pour que le touriste s’y arrête une journée ou plusieurs nuits. Il y a un radar servant à l’aviation civile, un monument dédié aux Diables Verts (guerre 17/18), hôtel pour dormir, ferme-auberge pour se restaurer, station de ski et plusieurs chemins pour se balader. 

Par ce lien, je vous en présente deux :

D’ailleurs, je parle aussi du Grand Ballon dans le polar « L’Autre Face est Morte… Elle ! » que vous pouvez acheter chez l’un des auteurs ou sur Lulu.com dont le lien est : http://www.lulu.com/shop/patrick-frickert-and-vittorio-di-marco/lautre-face-est-morteelle-meilleurs-souvenirs-de-belfort-le-cas-nonnenbruch/paperback/product-23579482.html 
Dans ce polar, en plus de l’enquête, je présente 5 localités du Sud-Alsace qui vous donneront envie d’y faire une excursion. (Les meurtres se passent dans 2 autres villes mais, chut ! Je ne vous ai rien dit.)  

Bonne visite et, dès que vous le pourrez, venez prendre vos photos et y passer une bonne journée. 

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