Nimes III, part 2, Le Tour de la Vieille Ville

Les Jardins de la fontaine ont été commencés en 1745. Ils s'étalent sur plusieurs niveaux et mettent en valeur (tel que je le vis alors) le Temple de Diane et la source du type résurgence (déjà présente et vénérée en période gallo-romaine) dédiée au dieu Némausus d’où la ville a pris son nom. 

Suite du post précédent : 

Je m’y arrêtai longuement me disant : « C’est donc de là que vient cette eau qui s’enfonce sous la ville. Une résurgence qui a été ‘recouverte’ ! Mais alors, elle ressort où et elle vient d'où ? » Et puis, je passai à autre chose puisque je voulus monter voir ce qu’il y avait plus haut. 

Pour passer du 1^er au second niveau, on peut prendre le ‘Grand Escalier’ puis, on peut passer sous une grotte qui a l’air naturelle (mais, réalisée en 1890 par Monsieur Lecompte, rocailleur à Montpezat) pour accéder à un autre niveau et enfin, tout en haut, je vis la ‘Tour Magne’, tour octogonale de 18 mètres de haut qui date du 3^ème siècle avant notre ère et qui a des parties qui manquent ; on me raconta qu’elle avait été abimée par des chasseurs de trésors car, semble-t-il, il y a un trésor caché à l’intérieur ! 

On peut monter sur la tour et profiter du panorama. 

Pour ne pas reprendre le même chemin, je redescendis par un escalier dont les rampes sont en faux bois (fer et ciment) qui se trouve sur la partie gauche des jardins. 

Je fréquentai ces lieux (où les arbres et les fleurs ne manquent jamais, où végétaux et minéraux s’allient en harmonie) pour faire du sport, pour lire à l’ombre d’un tilleul, pour participer à un concert improvisé, pour profiter d’une glace ou un soda frais dans la chaleur d’un soir d’été ou pour draguer. (N’oublions pas que j’avais 20 ans !) 

J’en sortis par le portail principal, lui aussi en fer forgé, peint d’or et donnant sur l’avenue Jean-Jaurès (que je visitai plus tard) pour continuer par l’avenue Victor Hugo qui mène aux fameuses Arènes de Nîmes (fin du premier siècle) dont je vous ai touché un mot lors du dernier post. Amphithéâtre qui, au moyen-âge avaient servi d’habitation aux nîmois et même, avaient eues une fonction militaire. 

Mais, avant d’y arriver, je passai à côté des restes de la façade du vieux théâtre. 

On me raconta que c’était tout ce qu’il restait du Grand Théâtre (1803) et qu’il avait été détruit par un incendie volontaire (1952, c’est vrai, j’ai vérifié) provoqué par une cantatrice qui voulait venger le renvoi de son fils (en réalité, de son beau-fils, ce qui est encore plus fort). 

En face (de cette façade… humour), je vis la Maison Carrée. Temple du 1^er siècle dédié aux deux petits fils d’Auguste, Lucius et Caius Julius, il servit, à travers les âges, de maison consulaire, d’église, de maison d’habitation ou même d’étable ! Et malgré tout, il est arrivé jusqu’à nous en parfait état. 

C’est cela Nîmes et c’est pourquoi je l’adoptai. 

Dans mon itinéraire premier, je devais ensuite aller à Nantes. Je n’y suis jamais allé. J’étais bien à Nîmes. Elle correspondait à mes envies. De là, je pouvais aller partout. 

A suivre à la Grande Motte. 

Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : avidoxe, Ateliers d'écritureS, Dan et Dina, Dina de Dan,  Ecrire Pastel, Éric Valloni, gravillons, polarsensudalsace et VittorioDenim Bonne lecture et, partagez, faites-vous plaisir.

Nîmes II, part 1, le tour de la vieille ville

Je m’en souviens comme si c’était hier ; c’était un dimanche. L’air était serein et chaud. La ville presque vide de voiture mais les terrasses déjà animées.

Je descendais pour la première fois le boulevard Amiral Courbet. 

Tout le long se dressaient des immeubles de caractère parfois entrecoupés d’habitations plus récentes et en moins bon état. Cette promiscuité de styles m’avait étonné. Mais, mon étonnement fut encore plus grand quand j’arrivai au niveau de la Porte d’Auguste appelée autrefois ‘Porte d’Arles’ dont deux des côtés s’imbriquent avec les parois des maisons récentes ; l’antique et le nouveau se soutiennent ! 

Il y a, à l’intérieur de cet espace du 1^er siècle avant J.-C., une statue de l’empereur Auguste (27 av. JC / 14 apr. JC) qui est plus récente qu’on ne puisse le penser puisqu’elle y a été posée au 20^ème siècle ! Je n’ai jamais réussi à avoir la date exacte où, cette statue fondue à Naples, a été posée sur son socle. Selon moi, c’était après la guerre, après 1945, mais, je sais qu’elle fut achetée grâce à une suggestion du commandant Emile Espérandieu en 1939. 

En face de la porte d’Auguste, de l’autre côté » du boulevard, je vis ce que je pris pour une ‘cathédrale’ tant elle est ornée et claire : l’Eglise Saint-Baudile. C’est une église de style néo-gothique bâtie au 19^ème siècle. Ses deux flèches atteignent 70 mètres. Elle peut contenir 3.000 personnes. 

Je continuai ma promenade, tournai à gauche et pris le Boulevatd Gambetta. Je passai à côté de la maison natale d’Alphonse Daudet (Nîmes, 1840 / Paris, 1897) et, au bout, je me retrouvai sur un pont… Oui, un pont puisque une rivière y passe en dessous ! Naturellement, je cherchai à savoir d’où venait cette eau qui s’enfonçait sous la ville. Je remontai la rivière par la droite (soit à sa gauche) et tombai sur un terrain ombragé où des joueurs de pétanque se disputaient des centimètres. Voire des millimètres ! Et j'arrivai devant un portail en fer forgé qui s’ouvrait sur « Les Jardins de la Fontaine ». 

Les Jardins de la Fontaine ! J’en fus séduit. Et, c’est là que je brûlai mon temps libre. (Avec La Baume et le Grand-Travers, bien sûr !) 

A suivre à les Jardins de la Fontaine. 

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bonjour, pour ceux qui veulent ensavoir plus sur les livres que je lis, fais ou encourage : 

https://sites.google.com/view/vittoriodenim/accueil

vous y trouverez de nouvelles lectures, qui saut !

Bonne journée.

Ma Nîmes, celle dite "la romaine"

Comme je vous l’ai écrit dans mes post précédents, la première ville que j’ai vue en descendant du train, c’était Nîmes. Et pour cause : je me suis arrêté là car j’y avais trouvé un emploi.

Donc, je poursuis. 

Après l’accent et la gare surélevée, je me retrouvai sur l’Avenue Feuchères ; avenue qui avait reçu, en 1842, le nom du général et Baron Armand  Feuchères. Celui-ci, considérant Nîmes comme sa seconde Patrie, avait fait un important legs à la ville et au département du Gard. 

C’est une ‘avenue’ pas bien longue mais belle, avec des immeubles de caractère de chaque côté, tout le long. Autrefois, elle était constituée par deux larges promenades bordées d’arbres. Maintenant, les rangées d’arbres sont restées mais la promenade se fait au milieu de l’avenue. Celle-ci va de la Gare jusqu’à un grand parc, l’Esplanade Charles de Gaulle, qu’on m’avait présenté comme appelé communément Parc Feuchères ou Pradier car, au milieu, il y a la Fontaine réalisée par le sculpteur James Pradier en 1851. 

Le parc aussi est beau. Il y a des pelouses, des arbres, de l’eau et même un manège pour enfants avec des chevaux qui montent et descendent ; un carrousel. C’est un ilot de verdure au milieu de la ville, agréable pour les habitants mais aussi pour les touristes puisque c’est la première chose qu’ils voient en sortant de la gare.

Autour du parc, il y a le Square de la Couronne avec la statue d’Alphonse Daudet, l’Eglise Sainte Perpétue (que je trouvai fermée), la Cour d’Appel, un autre square, le Square du 11 Novembre 1918, le Boulevard Amiral Courbet (ancien Boulevard des Calquières renommé en 1885) et un monument de 2000 ans, bien conservé, les Arènes de Nîmes, très connues car encore utilisées de nos jours. 

Déjà, rien que cela, c’est Nîmes. 

Evidemment, il y a d’autres monuments et endroits, romains ou pas mais, à part ceux cités précédemment mais, celui que je fréquentai le plus était « Les Jardins de la Fontaine » dont je vous parlerai la prochaine fois.  

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Mes "Vacances à Nîmes et..."

Il y a quarante ans, j’ai tout plaqué et suis partis pour le midi, à Nîmes la romaine. Mon but n’était pas d’y rester ; je voulais faire le tour de France et la ville suivante devait être Nantes. 

Je l’ai fait parce que je n’étais pas sûr d’être là pour goûter à une hypothétique retraite. Quarante ans sont passés et je suis toujours là, mais dans une autre ville, et je suis retraité. Comme quoi, même ce qui ne nous semble pas sûr n’est pas certain ! 

Mais oui, j’ai eu droit à une retraite… bien méritée, cela va de soi. Et, comme je n’aime toujours pas rester sans rien faire, j’ai écrit une partie de mes mémoires.

(Mémoires que vous pouvez vous procurer en achetant le livre « Vacances à Nîmes et… » sur The Book Editions : 
https://www.thebookedition.com/fr/vacances-a-nimes-et-p-363525.html ; il suffit de cliquer sur le lien.) 
Vous pouvez y lire la 4eme de couverture et quelques pages aussi.

Évidemment, 3 pages ne font pas le livre mais cela donne quand même un approximatif de ce qui est proposé dans les 120 autres pages. 

Je vous conseille ce livre, non pas parce que je l’ai écrit mais parce qu’il reflète une époque, quelques tranches de vie de plusieurs personnes, de la géographie, de l’histoire, etc. Le tout présenté en chapitres (ou nouvelles) qui peuvent se lire séparément ou d’une traite, pour ceux qui aiment les romans du type « vécu ». 

En y repensant et en le lisant, « on dirait le Sud ; c’était pourtant bien et on aurait pu vivre… » etc. (Nino Ferrer : Le Sud). Cette chanson va bien pour mes « vacances animées » !  

Pour commencer l’année, c’est sympa, non ?

Et, vous pouvez même l’acheter pour l’offrir, il n’y a rien à l’intérieur qui soit « mal placé », choquant ou vexant. C’est un livre « tout public » comme ils disent à la télé. 

Je vous rappelle le lien : 

https://www.thebookedition.com/fr/vacances-a-nimes-et-p-363525.html

Merci et 

Bonne et Heureuse Année 2019 à Vous.

« Le bonheur qui dure se construit pierre par pierre, 

le tout lié d’amitiés ». (V.DiMarco)

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