jeudi 25 octobre 2018

Neige tant aimé ces jours chauds


Pendant que la dame de la météo nous annonce de la neige, il m’est revenu un souvenir étonnant. (Attention, je ne fais pas de la mélancolie, non, la neige, je n’aime toujours pas ça ; c’est froid et mouillé.)

Voilà. Cela faisait deux ans que je vivais au soleil. A chaque fois qu’on pouvait, on allait voir la mer. L’été, nous y passions nos samedis et dimanches et parfois, même les soirs de semaine. Les autres saisons… aussi ! Le travail n’avait (à l’époque) pas beaucoup d’importance ; il nous servait à alimenter le compte en banque pour aller à la rivière, à la Baume, ou à la mer.
Et puis, un jour, je m’en souviens comme si c’était hier, il me vint une envie subite, soudaine et impérieuse, de voir la neige ! 
Or, je l’ai dit plus haut, suite à un épisode traumatisant lors de mes trois ans, je n’aime plus la neige ! Je l’évite autant que je peux. Et, là, la neige me manquait ! 

A Nîmes et à l’époque, les saisons étaient deux : l’été qui durait de mars à décembre et la saison des pluies qui occupait janvier et février. Évidemment, je schématise un peu mais, c’est pour vous faire comprendre que la neige, je ne l’avais pas vue depuis deux ans et je m’en passais très bien.
Toutefois, cette envie brusque et inattendue, je décidai de l’assouvir et pris un billet de train pour aller faire une visite à ma famille au pays où tombe la neige : l’Alsace. (D’ailleurs, avec le changement du climat, ce serait plutôt le pays où tombait la neige en hiver !) 

Au départ de Nîmes, il faisait 20 degrés. C’était assez agréable. Je montai dans le train vers 19 heures et en changeai à Avignon où il faisait assez bon ; le mistral était absent. Du train ‘Vintimille-Strasbourg’, je commençais à voir un peu de neige sur les hauteurs à partir de la Drôme. Puis, avec le bruit régulier des roues sur les rails et le ballotement des wagons, je m'endormis.

Le matin, je me réveillais et descendis du train. Il était 7 heures, il faisait moins cinq au thermomètre et, effectivement, dès ma sortie de la gare, il y avait de la neige partout ! Elle était accumulée sur chaque côté des rues. Pendant la nuit, elle avait gelé mais, les voitures circulaient quand même. Je me dirigeais vers l’arrêt du bus et attendis le numéro dix qui devait m’amener à destination. 

Tout à coup, je me mis à trembler !
Je faisais de l’hypothermie. J’étais à jeun et n’avais pas pris de vêtement assez chaud. (Et pour cause, je n’en avais plus.)  Je me rappelai pourquoi je n’aimais pas la neige ! Heureusement, le bus arriva et m’amena assez vite là où habitait ma famille.
La douce chaleur d’un appartement chauffé et une boisson chaude avec croissant m'amenèrent vers un rétablissement rapide et effacèrent la brutalité des 25 degrés de différence… 

Cette aventure me permit de constater que les deux ans passés au paradis m’avaient changé. Je ne supportais plus ce froid au-dessous de zéro degrés. Le corps humain s’adapte à tout, il faut lui laisser le temps et, si on l’oblige à des cas extrêmes, il faut prévoir. J’aurais dû prévoir, au moins, des vêtements chauds. 

En bref, aujourd'hui, je vais à la neige comme le scaphandrier va sous l'eau : avec une combinaison et des préparatifs adéquats ! 

Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : avidoxe, Ateliers d'écritureS, Dan et Dina, Dina de Dan,  Ecrire Pastel, Éric Valloni, et VittorioDenim Bonne lecture et, partagez, faites-vous plaisir. Ils vous feront la causette si vous savez penser par vous-même. Un petit clic sur le lien et vous êtes reliés. Bonne lecture.

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