Avant tout, et
pour rassurer mes amis qui m’ont posé la question, je dois dire que : « Oui,
j’ai travaillé jeudi dernier. J’ai écrit un texte mais, je ne l’ai pas mis ;
je l’ai jugé trop personnel. Je sais, c’est de l’autocensure. Mais, je le
mettrai, avec d’autres, dans un prochain livre sur mes souvenirs. Comme ça,
tout restera entre nous… »
Et on peut commencer le nouveau texte.
Finie « la
Baume » !
En semaine, les jours étaient pareils aux jours précédents.
Heureusement, on se rattrapait le week-end.
Or, un samedi,
plein soleil, il y avait un rassemblement de « chrétiens » aux arènes
et nous avions dû différer notre visite de ce monument. Ce n’était pas grave
puisque, contrairement aux vrais touristes, nous étions sur place et pouvions
aller visiter l’endroit un autre jour.
Comme d’habitude,
après le repas, nous étions réunis dans la chambre de l’un de nous pour prendre
le café et pour discuter de ce que nous allions faire ensuite.
Une bonne
discussion nous scinda en deux. Cinq d’entre nous décidèrent d’aller voir un
spectacle payant et deux autres, qui y étaient déjà allés, n’étaient pas d’accord
pour payer une nouvelle fois pour un spectacle qu’ils avaient déjà vu. Je faisais
partie de ces deux récalcitrants. Et, le groupe parti, Didier et moi, nous en
étions encore à nous demander quoi faire pour nous occuper.
Didier me dit :
« Puisque nous avions décidé d’aller visiter les arènes, nous irons
visiter les arènes. » Je n’étais pas trop d’accord parce que la visite n’était
pas possible ; y avait ce rassemblement ! Didier me dit : « Tu
sais où on trouve les plus belles filles ? Les plus jolies, les plus
naturelles… » Il m’intrigua. Je répondis d’accord. Ah, la curiosité !
Assis sur les
gradins, nous regardions les espaces se remplir. Au milieu, une estrade avec
des instruments de musique. Un monsieur, au micro, faisait des essais de voix.
Autour de nous des personnes, jeunes, prenaient place. C’est vrai qu’elles
étaient jolies, les filles, avec leur jupe ou robe d’été, légère et colorée ou en
lin et entièrement blanche. A ce moment-là, il manquait peu, un regard, un
sourire, pour que je me convertisse !
Mais, le sort
en décida autrement.
Soudainement,
de gros nuages lourds s’accumulèrent au-dessus de Nîmes et de nous. Tout se passa très
vite. Les nuages cachèrent le soleil. Les musiciens bâchèrent l’estrade et
leurs instruments. Une agitation se fit tout autour. Les personnes, à peine
venues, se levèrent et rentrèrent dans les couloirs. L’orage éclata. L’arène se
vida en un éclair. (Si je peux dire !) Des trompes d’eau se déversèrent.
Il pleuvait des cordes, comme on dit. Les gens, autour de nous se mirent à
prier. Moi, j’attendais que l’orage cesse, ce qui me semblait normal ; pas
besoin de déranger le Bon Dieu pour un évènement passager ! Didier se mit
à prier comme les autres. L’orage cessa. Je compris qu’il faisait partie de ‘la
manifestation’. Les nuages se dissipèrent aussi vite qu’ils s’étaient accumulés.
Je me sentis manipulé.
Je rentrai chez
moi. De toute façon, je ne me serais pas assis ; quand le soleil se fit à
nouveau, les gradins étaient mouillés.
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