La
société qui m’employait était assez diversifiée dans ses activités et avait
aussi un service « viandes ».
Le
boucher était aussi vendeur et représentant. Il était jeune et très actif. Il
n’hésitait pas à être en relation directe aussi bien avec tel client qu’avec
tel autre fournisseur.
Or,
un jour, il participa à un concours. Il fallait faire le plus gros chiffre de
vente, dans sa partie, en région sud.
Naturellement,
la société, intéressée par le bénéfice escompté, le cautionna et, il le
fit : le concours et le plus gros chiffre !
Notre boucher remporta le gros lot et vint nous l’annoncer. Nous étions tous contents, évidemment... juste que, quand il nous annonça quel était le premier prix, ce
fut la surprise totale !
Pour nous, c’était de la stupéfaction, de l’interrogation,
voire de l’amusement et pour la direction, c’était plutôt de la gêne :
qu’allaient-ils bien pouvoir faire de ce lot !
Le
lot, c’était une vache vivante. Et je peux vous dire que c’est gros, une vache,
ça ne tient pas bien dans un bureau ! Et puis, ce n’est pas sa place.
C’est un animal qui doit vivre dans un près. Soyons humains, quoi !
Bref !
Nous l’avions, la vache. Donc, dans un premier temps, un journaliste fut convié
à nous faire une photo et un article sur le journal local ; un peu de pub
ne fait pas de mal. Ensuite, la vache fut vendue à un paysan aveyronnais pour
un prix modique histoire de lui faire connaitre encore quelques temps de paix
de vie.(à la vache)
J’ai
encore en ma possession la photo avec la vache puisque, en tant que
comptable je devais participer à l’aventure ; un lot, un prix, ce ne sont
que des chiffres !
Comme
convenu avec mes amis, voici leurs blogs : avidoxe, Ateliers d'écritureS, Dan et Dina, Dina de Dan, Ecrire Pastel, Éric Valloni, gravillons, polarsensudalsace et VittorioDenim Bonne lecture et,
partagez, faites-vous plaisir. Ils vous
feront la causette si vous savez penser par vous-même. Un petit clic sur le
lien et vous êtes reliés. Bonne lecture.
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