Fin août
s’annonçait mal : mon amie de La Baume avait consumé ses jours de congés
et était repartie dans sa Belgique natale retrouver parents, amis et collègues.
Oh, elle m’avait déjà écrit pour me dire tous les regrets de la situation mais,
c’est ainsi, elle n’était plus là ! Elle avait retrouvé ses élèves aussi
car elle était enseignante.
Elle avait retrouvé sa vie réelle…
J’avais fait
pareil ; finies les nuits (de vacance) langoureuses à La Baume. Les soirées, je les
passai avec mes nouveaux amis à regarder la télévision. Ce n’est pas que
j’aimais tant cela mais, je n’avais pas le cœur à quoi que ce soit. Baudelaire (ou
Verlaine) aurait dit que c’était le « Spleen ! »
Je devais
réagir.
Ce que je fis ! Ou, plutôt, le destin le fit pour moi. Il me proposa d'autres chemins.
Dans le Midi,
tout le long de l’été, les villages fêtent leur Saint Patron. Les amis me
proposèrent d’en visiter une, « histoire de se changer les idées. »
C’était à
Manduel, une commune proche de Nîmes.
Sur la place du village, un groupe de
musiciens jouait les derniers tubes à la mode. Le disco venait d’ouvrir les
portes aux musiques cadencées, gaies et au rythme de basse envoutant. Les
spectateurs ne se laissaient pas prier pour danser. Tout le monde se
trémoussait devant l’estrade et nous faisions pareil.
Ce fut la
première « fête votive » d’une longue série. C’était aussi l’époque
où on n’avait pas besoin de boire ou de prendre des palliatifs pour s’amuser.
Cela nous occupait le vendredi et samedi soir ; le dimanche, La Baume nous
attendait avec ses sources fraiches et son sable chaud.
Mon séjour au
paradis continuait…
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