Ce
n’est pas seulement suite à un livre qu’un ami m’avait offert (lire MesVacances à Nîmes et…) que je me retrouvais à Marseille.
A Marseille, j’y étais
déjà venu mais je n’avais vu que la Gare Saint Charles puisque j’y étais venu en train
et le vieux port puisque mon amie d’alors habitait à proximité. Je ne m’étais
jamais aventuré ailleurs.
C’est
pourquoi, je peux dire que c’est bien ce livre qui m’avait incité à une visite
un peu plus approfondie de Marseille. Ce livre, c’était « La gloire de mon
père » de Marcel Pagnol. Il m’avait ouvert les portes de la Provence, de
ses couleurs et de ses odeurs.
Alors,
pourquoi Marseille ?
Mais,
parce que « le petit Marcel » y avait habité, y avait fait ses études
et y avait planté certains de ses décors. Je voulais savoir.
Sans
compter qu’entretemps j’avais lu aussi « Le château de ma mère », les
deux tomes de « L’eau des collines » et la trilogie des « Marius-Fanny-César » ;
je m’étais, en quelque sorte documenté sur la vie de Marcel Pagnol.
Je
revisitai donc le vieux port mais, cette fois en m’imaginant l’endroit ; le bar
de César, où Marius avait ses folies de voyages, où Panisse avait son magasin
de voiles, où Fanny, mariée et triste à la fois, prend le « feriboâte » pour traverser le
vieux port, etc. et je visitai aussi l’avenue des Chartreux où le petit Marcel
avait habité. Il y a une plaque commémorative au niveau du n° 56. De là, j’allais
jusqu’à Cassis par la D559 (histoire de voir si on prononce Cassis comme on
prononce Paris ou si on dit Cassisss) puis, je remontai jusqu’à Aubagne pour
déjeuner.
Dans
l’après-midi, j’allai à « La Treille » (où se situe la tombe de
Marcel Pagnol, décédé en 1974). Je m'assis à une terrasse pour prendre un café et parlai avec les gens. J’appris, aussi, que des scènes du film 'Cigalon'
avaient été tournées là.
Mais je restai un peu déçu ; La Treille n’était
déjà plus le ‘si joli petit village’ que je m’étais imaginé. C’est normal, en
soixante ans il avait changé et je préférai celui du livre où passent les
moutons et les chèvres pour aller vers l’abreuvoir… et, je ne m’aventurai même
pas dans la garrigue, aux « Bellons » vers Allauch.
En
fin d’après-midi, je repris la voiture pour rentrer à Nîmes où je résidai et
où, à peine sorti de la ville, je pouvais, comme dans le livre, respirer le thym et la lavande, voir couler
le gardon à ‘la Baume’, m’y baigner ou boire l’eau glacée de ses sources :
tout ce qui n’a pas changé.
En
définitive, il y a quarante ans, j’avais fait comme un pèlerinage sur les pas
de Marcel Pagnol.
Dernièrement,
je cherchai des idées de vacances originales et, en regardant sur le net j’ai
vu qu’on peut, maintenant, faire le circuit « sur les traces de Marcel Pagnol »,
en groupe et avec guide.
J’avais juste devancé l’idée d’une quarantaine d’années.
A
suivre…
Comme
convenu avec mes amis, voici leurs blogs : AnselmeLutin, avidoxe, Ateliers d'écritureS, Dan et Dina, Dina de Dan, Ecrire Pastel, Éric Valloni, gravillons, polarsensudalsace et VittorioDenim Bonne lecture et,
partagez, faites-vous plaisir.
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