jeudi 11 avril 2019

Marseille - la Treille - Nîmes ; cultiver l'authentique


Ce n’est pas seulement suite à un livre qu’un ami m’avait offert (lire MesVacances à Nîmes et…) que je me retrouvais à Marseille. 
A Marseille, j’y étais déjà venu mais je n’avais vu que la Gare Saint Charles puisque j’y étais venu en train et le vieux port puisque mon amie d’alors habitait à proximité. Je ne m’étais jamais aventuré ailleurs. 

C’est pourquoi, je peux dire que c’est bien ce livre qui m’avait incité à une visite un peu plus approfondie de Marseille. Ce livre, c’était « La gloire de mon père » de Marcel Pagnol. Il m’avait ouvert les portes de la Provence, de ses couleurs et de ses odeurs. 

Alors, pourquoi Marseille ?
Mais, parce que « le petit Marcel » y avait habité, y avait fait ses études et y avait planté certains de ses décors. Je voulais savoir.
Sans compter qu’entretemps j’avais lu aussi « Le château de ma mère », les deux tomes de « L’eau des collines » et la trilogie des « Marius-Fanny-César » ; je m’étais, en quelque sorte documenté sur la vie de Marcel Pagnol. 

Je revisitai donc le vieux port mais, cette fois en m’imaginant l’endroit ; le bar de César, où Marius avait ses folies de voyages, où Panisse avait son magasin de voiles, où Fanny, mariée et triste à la fois, prend le « feriboâte » pour traverser le vieux port, etc. et je visitai aussi l’avenue des Chartreux où le petit Marcel avait habité. Il y a une plaque commémorative au niveau du n° 56. De là, j’allais jusqu’à Cassis par la D559 (histoire de voir si on prononce Cassis comme on prononce Paris ou si on dit Cassisss) puis, je remontai jusqu’à Aubagne pour déjeuner. 

Dans l’après-midi, j’allai à « La Treille » (où se situe la tombe de Marcel Pagnol, décédé en 1974). Je m'assis à une terrasse pour prendre un café et parlai avec les gens.  J’appris, aussi, que des scènes du film 'Cigalon' avaient été tournées là. 
Mais je restai un peu déçu ; La Treille n’était déjà plus le ‘si joli petit village’ que je m’étais imaginé. C’est normal, en soixante ans il avait changé et je préférai celui du livre où passent les moutons et les chèvres pour aller vers l’abreuvoir… et, je ne m’aventurai même pas dans la garrigue, aux « Bellons » vers Allauch. 

En fin d’après-midi, je repris la voiture pour rentrer à Nîmes où je résidai et où, à peine sorti de la ville, je pouvais, comme dans le livre, respirer le thym et la lavande, voir couler le gardon à ‘la Baume’, m’y baigner ou boire l’eau glacée de ses sources : tout ce qui n’a pas changé.

En définitive, il y a quarante ans, j’avais fait comme un pèlerinage sur les pas de Marcel Pagnol.

Dernièrement, je cherchai des idées de vacances originales et, en regardant sur le net j’ai vu qu’on peut, maintenant, faire le circuit « sur les traces de Marcel Pagnol », en groupe et avec guide. 
J’avais juste devancé l’idée d’une quarantaine d’années. 

A suivre…

Comme convenu avec mes amis, voici leurs blogs : AnselmeLutin, avidoxe, Ateliers d'écritureS, Dan et Dina, Dina de Dan,  Ecrire Pastel, Éric Valloni, gravillons, polarsensudalsace et VittorioDenim Bonne lecture et, partagez, faites-vous plaisir.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire