'L’épisode cévenol' dure environ une
semaine et, dès que les pluies cessèrent, on fit comme les autochtones :
on l’oublia et on recommença nos sorties.
Cependant, début septembre, j’avais un certain
spleen ; trouver par deux fois une personne avec qui on se sent bien et
les voir partir, ce n’est jamais agréable. Aucun départ n’est agréable à vivre.
Même au paradis on peut être triste.
Je me retrouvai donc seul.
Enfin, seul n’est pas vraiment
le mot juste car le foyer s’était rempli de jeunes ; les universités
recommençaient de dispenser leurs cours ( https://sites.google.com/view/ateliersdecritures68/accueil )et les étudiants étaient revenus. Et
puis, il y avait le groupe qui m’avait adopté et on continuait de fréquenter la
Baume.
C’est ainsi qu’un dimanche soir, alors que nous
faisions des allers-retours d’une rive à l’autre du Gardon pour ramener nos
affaires, pour le dernier voyage, sans doute que nous l’avions trop chargé ou
parce qu’il était mal placé, un rocher déchira le fond de mon bateau. Celui-ci ne
coula pas car il était fait de plusieurs boyaux indépendants et c’était
seulement une partie qui avait passé sur le rocher. Mais, je compris que les
vacances étaient finies. L’envie n’y était plus.
Ce soir-là, je démontai mon bateau, je vidais les boyaux
de l’air, le pliai et le rangeai dans l’armoire. La saison estivale était
finie.
Comme
convenu avec mes amis, voici leurs blogs : avidoxe, Ateliers d'écritureS, Dan et Dina, Dina de Dan, Ecrire Pastel, Éric Valloni, et VittorioDenim Bonne lecture et,
partagez, faites-vous plaisir. Ils vous
feront la causette si vous savez penser par vous-même. Un petit clic sur le
lien et vous êtes reliés. Bonne lecture.
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