Un banc, un arbre ; la vie

 

On dit qu’on peut « parler aux arbres », qu’ils nous comprennent et nous réconfortent. Pourquoi pas !

Et tout cas, voici une poésie trouvée en pages 65 et 66 du recueil « TABLEAUX » de Vittorio Auteur, une poésie sur la communion entre l’humain et le végétal :

 

GRAND CHÊNE DANS LE PARC

 

Le parc à côté de chez moi

M’accueille avec des cris d’enfants

Teintés de jeux ; mêlés de joie

Les seuls cris qui sont rassurants

 

C’est l’entrée en matière. Ensuite, celui qui raconte va s’asseoir sur un banc et imagine que ses parents ont dû faire pareil avant sa naissance. Puis, il réalise qu’il est en face du grand chêne et nous le présente.

 

Les branches larges qu’il étend

Protègent pleinement l’endroit

Un jour du soleil ou du vent

L’autre de la pluie ou du froid

 

Ce n’est qu’en page suivante qu’il nous parle de l’énergie que l’arbre peut partager avec les humains, la force et la longévité qu’il possède, etc. L’humain embrasse l’arbre comme pour le remercier et se charge de son énergie !

Enfin, en bas de page, vient la conclusion :

 

 Un jour, si vous avez le temps

Et s’il vous reste un peu de foi

Venez partager ce moment

Vous comprendrez… je ne mens pas.

 

Évidemment, je ne vous ai pas mis tous les quatrains sinon où serait le plaisir de lire cette belle, et réconfortante, poésie du recueil « TABLEAUX » de Vittorio Auteur.

Là, tu vois le tableau ?

Alors, ami(e) poète, philosophe, tout simplement humain, je te dis à bientôt…

Voici mes amis en écriture : Atelier d’écritures,  avidoxe ; cap. Margenspat ; dinadedan ; EcrirePastel ; Elsass-by-Nath ; Eric Valloni ; Ant Askman, V.DiMarco et VittorioDenim

Femme à l'orchidée

 

« Comment s’écrit la poésie ? » Je ne me suis jamais posé la question avant. J’écrivais et c’est tout. Mais on dit qu’un écrivain est toujours seul ! Est-ce la recette pour écrire : La solitude ?

J’ai une explication : je lis, en page 29 du recueil « TABLEAUX » de Vittorio Auteur, une poésie sur une façon d’écrire  mais c’est une des nombreuses façons d’écrire…

 

Femme au stylo

Elle a les yeux levés au ciel

Comme une vierge, un ange blond

Elle fait un rêve démentiel

Aller au bout de sa passion

 

Elle tient dans sa main un stylo

Le mordillant de temps en temps

Elle essaie d’attraper des mots

Qu’elle poursuit… négligemment

 

Et là, pour vous laisser découvrir la poésie avec des émotions encore intactes, je passe tout de suite à la fin : 

 

Sur le bureau, on a posé

Un vase qui sert de soutien

À une seule orchidée

Les deux s’ennuient, ça crée des liens.

 

Alors, question ; il n’y a que ceux qui s’ennuient qui écrivent des poésies ? Non ! Je ne crois pas. Est-ce que Victor Hugo (1802/1885) s’ennuyait ? Et Alphonse de Lamartine  (1790/1869), il s’ennuyait ? Mais non ! 

La poésie, comme tout autre acte littéraire, a besoin d’émotions, de savoir-faire et de travail. On n’a pas le temps de s’ennuyer ! La dame, ci-haut, ne s’ennuie pas, elle réfléchit, elle rassemble des mots, les met en ordre compréhensibles par un maximum de gens et les retranscrit. L’orchidée est un élément qui la relie avec la nature, source de toute chose et donc d’idées ! Le reste, c’est de la poésie.

Là, tu vois le tableau ?

 

Alors, ami(e) poète, philosophe, tout simplement humain, je te dis à bientôt…

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Le couple se perd

 

« Se faire la paire » est une expression qui signifie « s’enfuir ». Or, quand on est un couple, on fait « la paire » si on est ensemble !

Je lis, en page 43 du recueil « TABLEAUX » de Vittorio Auteur, une poésie sur un couple qui doit vivre ensemble depuis longtemps puisque le poète les représente d’âge mûr et complices dans le regard.

Le premier quatrain dit :

Au prime abord, ils sont heureux 

Ils sourient de leur volonté 

On le voit bien, dedans leurs yeux 

L’instant est fait de vérités

Ensuite, la poésie explique les deux personnes et leur complicité dans « la vie et leur travail » qu’ils doivent mener ensemble. Moi, j’ai pensé à Pierre et Marie Curie bien que je les vois plus contemporains de nous.

Plus loin, le poète intègre la bibliothèque, que l’on peut voir dans le dessin, et son utilité :

Contre la paroi, derrière eux

On voit des livres mal rangés

On peut penser que, tous les deux

Les lisent encore en passionnés

Là, j’ai pensé à Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir ; des intellectuels !

Enfin, dans le dernier quatrain, l’auteur nous fait partager une citation de Antoine de Saint-Exupéry qui va bien avec le couple et l’esprit de la poésie citée dans « TABLEAUX ».

Aussi, j’ai pensé : « Un couple fait la paire tant que l’un des deux ne se fait pas la paire ! »

Là, tu vois le tableau ?

Alors, ami(e) poète, philosophe, tout simplement humain, je te dis à bientôt…

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Les cris noir sur blanc

 

Dessin V.DiMarco pour "Tableaux"

Une expression populaire : « L’écrire noir sur blanc » pour dire qu’on veut du concret car, comme le dit une autre expression : « la parole s’envole, l’écrit reste ». Mais puisque dans ce blog, nous parlons de tableaux, faut-il se limiter au noir et au blanc ?

Voyons plutôt ce que nous réserve la poésie de ce jour :

NOIR SUR BLANC

Sur la banquise un ours blanc

Qui sort de sa nuit lentement

Présente un air très inquiétant

Il a faim et montre ses dents

À l’autre bout un phoque noir

Sait déjà qu’il n’a plus d’espoir

Il sent la force des mâchoires

De l’ours qu’il n’a pas pu voir

C’est la vie qui l’a voulu blanc

Et c’est ainsi, le phoque est noir

Mais si le blanc cache le blanc

Un seul des deux a des nageoires

Cette poésie me semble intéressante à plusieurs points de vue. D’abord, elle montre bien le tableau, la banquise, l’ours et le phoque, une leçon de philosophie, contrastant par des rimes en « an » et en « oir » selon l’animal. Ensuite, elle nous fait une leçon de philosophie et, pour terminer, nous donne la solution et les chances de chacun par les rimes qui dans le troisième quatrain s’entrecroisent. Là, tu vois le tableau ? "Tableaux" by Vittorio auteur. ; il a gardé en lui " l'Esprit de Noël " et le goût des poésies.

Alors, ami(e) poète, philosophe, tout simplement humain, je te dis à bientôt…

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